Hello ciao tcho c't'équipe! On revient enfin avec des articles sans fin après près d'un mois de silence. On va essayer de faire mieux dans le futur car autant vous le dire, en lisant cet article vous avez 3 pays de retard :). Mais rien que pour toi cher public, on va tenter de calmer notre rythme de croisière afin de pouvoir tenir à jour ce blog. Bonne lecture.
Un petit conseil pour toutes celles et ceux qui ne sont pas fans de ruines…Passez votre chemin tant qu’il en est encore temps car disons le tout de suite, ici il s’agit de cailloux et il y en a beaucoup dans les alentours de Cuzco!!
Mais avant ça, Cuzco…justement…
La ville est somptueuse, et même si le temps est
carrément moyen, saison des pluies oblige, nous avons trouvé un petit bijou de
maison (Cynthia dixit pendant que Greg pense qu’elle s’enflamme) pour 3 fois
rien, ce qui explique peut-être que nous aurons du mal à reprendre la route…
Plaza de Armas |
Iglesia de la Compania qui tenta de faire de l'ombre à la cathédrale |
La cathédrale |
chef sioux ou un autre... |
La ville vue d'en haut |
Pis on reprend les mêmes...de nuit
Quant au temps, revenons-y. Comme il pleut tous les
jours dans l’après-midi, nous ne pourrons pas rejoindre le Machu Picchu à
pied, comme initialement prévu. Nous allons quand même profiter de
découvrir les joyaux de la vallée sacrée en chemin pour le but ultime, le Machu
Picchu. Pourquoi la vallée sacrée ? Car elle était le grenier de l’Empire
Inca et regorge donc de sites archéologiques d’importance (et de toute beauté :)).
Pisac
Notre première halte pierresque sera au village
de Pisac pour visiter les ruines impressionnantes qui le surplombent. Cette
citadelle aurait eu pour fonction de défendre l’entrée de la vallée sacrée. On peut y voir dans le désordre des
terrasses agricoles (même pas de vigne en haut ici !), un temple, des tas
de cailloux, des murs ingénieusement construits…enfin faut le dire...le tout ensemble laisse
pantois :)
Un ptit air de la crête de beuzé... |
...mais définitivement pas assez large pour mettre une vigne |
Spéciale dédicace à notre sponsor poncho ;) |
Chinchero
Les ruines sont moins impressionnantes car plus
petites et aussi plus faciles d’accès par contre l’église est splendide et le
village très charmant. Il y a une seule auberge ouverte où nous pourrons passer la nuit. Les gringos étant rares après le départ des tours organisés, quand tu manges
du poulet grillé avec les doigts dans un des deux seuls restos de la place, ben ça suscite
un certain intérêt de la part de la population locale.
Moray
Le lendemain, nous partons pour Maras en
collectivo, toujours une superbe expérience ces collectivos, style de taxi-bus,
sauf que quand toutes les places assises sont prises, ben ils remplissent le
coffre…du pur folklore :)
Quant aux ruines…visuellement splendides,
elles auraient servi de centre de recherche agronomique (oui oui rien que ça).
elles auraient servi de centre de recherche agronomique (oui oui rien que ça).
Du fait des terrasses concentriques, la température serait plus élevée dans les terrasses du dernier cercle que dans celles d'en haut, permettant ainsi de diversifier les cultures…(ou alors c'est des gros bobards d'archéologues!)
Pour notre part, pas senti la différence thermique, il pleuvait en haut et en bas !
L'histoire ne dit pas s'il s'agit ici d'une tentative d'étranglement ou la phase finale de la guerre "Pèlerine contre vent" |
Las Salinas
Les dieux de la pluie ayant décidé d’être
cléments avec nous pour le reste de la journée, nous nous aventurons à pied du
village de Maras jusqu’aux Salines quelques 7 kilomètres plus loin. Le seul hic
réside dans les explications du chemin à emprunter qui étaient du genre « c'est là-bas
en bas ».
Heureusement, on rencontre une dame en chemin (qui essaie quand même de s’enfuir avec son troupeau quand elle nous voit approcher) qui nous indique approximativement la direction, on coupe à travers champs pour enfin arriver au milieu de nulle part...directement au dessus des Salinas…Magique !
De là, descente à pied jusqu’à la route pour choper un collectivo au vol afin de rejoindre Ollantaytambo.
Ollantaytambo
Dernière
étape de notre périple dans la vallée sacrée, Ollantaytambo est aussi notre première étape pour rejoindre le
Machu Picchu car c'est de là que partira notre train.
Le village est sympa mais nettement plus
touristique. Le site est blindé et avec le nombre de cailloux que nous avons déjà
vu ces 2 derniers jours, nous ne serons pas des plus réceptifs à la beauté de
cette forteresse.
Le soir, en route pour le Machu Picchu...
Après quelques (més-)aventures on finit par s’élancer
le lendemain matin à 5h à l’assaut de la montagne qui abrite les cailloux du Machu Picchu. Une heure de chemin de croix
pour Cynthia qui pourra à loisir maudire les Incas et leurs nombreux escaliers.
Heureusement, une fois en haut elle arrêtera de moronner (argo = geindre, se plaindre), acquise à la beauté et à la magie du lieu qui, entouré de brouillard revêt un côté carrément mystique.
Avant
Heureusement, une fois en haut elle arrêtera de moronner (argo = geindre, se plaindre), acquise à la beauté et à la magie du lieu qui, entouré de brouillard revêt un côté carrément mystique.
Avant
Après
Puis, peu à peu le brouillard se dissipe pour nous laisser admirer le Machu Picchu dans toute sa splendeur et ce pendant presque deux heures avant l’arrivée de notre guide (et groupe).
Machu Picchu, Machu Picchu :) |
La visite guidée qui s'en suit, bien que serpentant entre les
nombreux groupes de touristes, s’avèrera extrêmement intéressante, révélant quelques éléments des connaissances assez incroyables de l'Empire Inca.
Une fois la visite guidée achevée, quand Cynthia avait enfin passé de l’écarlate au rose foncé, il était temps de s’attaquer au Wayna Picchu, la montagne qui surplombe le Machu...
... histoire de vérifier d’en haut si le Machu Picchu a vraiment la forme d’un condor. Bon on l'avoue, on a pas réussi à se mettre d'accord sur le sens dans lequel il fallait tourner le plan pour faire apparaître le fameux oiseau...
Pourtant on a tenté plusieurs approches
Autant dire qu'elle était super cette petite balade faite d’escaliers à gravir sous un intense soleil :)
Pis ça calme quand on sait que les Incas ont d’abord dû construire le chemin et ensuite l’emprunter chargés des pierres nécessaires à la construction du temple de la lune au sommet de la montagne.
Bref, ils sont fous ces Incas!!
Waouh, souvenir souvenir de mon côté ! .. Bon le brouillard ne s'est jamais levé sur le Machu Pichu, mais on peut pas tout avoir :-) .. Gros becs les cocos !
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